Les membres du conseil d’administration et les employés des Éditions Prise de parole se joignent au chœur des voix qui, depuis quelques jours, ne cesse de témoigner sa tristesse devant la disparition si soudaine de Paulette Gagnon.
Ils et elles ont rappelé avec ferveur les grandes qualités de cette femme hors du commun, une bâtisseuse, une battante, au parcours impressionnant. Pendant plus de quarante ans, elle s’est investie auprès de diverses communautés, au sein de groupes trop nombreux pour les nommer – en théâtre, en arts, pour la francophonie ontarienne, les gais et lesbiennes, les démunis et laissés-pour-compte –, menant souvent plusieurs engagements en simultané. Toujours prête à monter au front, elle cherchait la voie à suivre, quitte à devoir la créer, pour améliorer la cohésion et la justice sociales. Et elle n’avait de cesse qu’une fois le but atteint.
La détermination, la volonté d’agir de cette femme énergique vont nous manquer, mais nous honorerons son travail en menant à terme son plus récent legs, la Place des Arts de Sudbury, un projet au parcours exemplaire dont le succès repose en grande partie sur ses épaules.
Diane Leblanc, présidente de Prise de parole et déléguée au conseil d’administration de la Place des Arts, souligne que Paulette Gagnon était une organisatrice exceptionnelle et une grande mentore. Elle rappelle aussi que la maison d’édition a récemment pu compter sur l’appui et les conseils éclairés de Paulette à l’occasion d’une refonte importante de sa structure.
Merci Paulette, un très grand merci pour tout.
À Félix, Marianne et Julien, ainsi qu’à toute sa famille et à ses proches, nous offrons nos sincères condoléances. |
